
Persévérer même quand on perd la foi
Il y a ces moments où t’as plus de jus. Plus d’envie. Moins de plaisir. T’as l’impression d’avoir tout donné… pour rien. Et t’as envie de lâcher. Mais attends. Avant d’abandonner ton rêve, demande toi : Est-ce que t’as vraiment creusé assez profond ? Lis cet article
Claire Lopez
Quand le feu s’éteint un peu… mais pas pour de bon.
Y’a des jours, des semaines, parfois des mois… où t’as plus envie. Où ton "pourquoi" a l’air tout flou. Où la motivation, la discipline, les grandes phrases, tout ça ne te parle plus. T’as juste envie de dire stop. Pas parce que t’es paresseuse ou que tu manques de courage. Juste parce que t’es fatiguée. Vidée. Et que t’as l’impression d’avoir tout donné… pour rien.
Je connais ça. Ces moments où tu regardes le sommet que t’avais visé avec les yeux d’une guerrière… et que t’as juste envie de t’asseoir dans la montée et de dire "vas-y, c’est bon".
Mais si t’es là, en train de lire ça, c’est peut-être que t’as encore une flamme, minuscule, quelque part. Et c’est largement suffisant pour repartir.
La tentation d’abandonner est humaine. Mais est-ce que t’as vraiment creusé ?
Parfois, ce n’est pas qu’on doit tout arrêter. C’est qu’on doit changer de méthode. Réévaluer. Ajuster. Parce que la vision, elle, est encore là, mais le chemin pour y aller a besoin d’être remodelé.
Et surtout : faut pas confondre "ralentir" avec "abandonner". Parfois, le passage à vide, c’est un message. Un signal pour te dire : "Hé, ton processus, là, il te respecte plus. Tu vas devoir remettre un peu d’amour, un peu de plaisir, un peu de sens dedans."
Trouver ce qui ravive la flamme
Parfois c’est un nouvel entraînement. Un coach qui te parle différemment. Un retour à la base. Une pause. Ou juste le droit de pleurer, de lâcher la pression, pour mieux repartir.
Changer ton cadre, tes routines, remettre un peu de piment dans ce combat que tu menais trop sérieusement… c’est pas tricher. C’est intelligent.
Croire en soi même quand on n’y croit plus
La foi en soi, c’est pas un shoot de confiance tous les matins. C’est une décision. Une promesse que tu te fais, même quand ton énergie est à zéro. Tu continues. Pas comme avant. Mais autrement. Tu respectes l’élan quand il revient, même timide. Et tu restes en mouvement, même à pas de fourmi.
Parce qu’au fond, tu le sais : t’as pas creusé assez profond tant que t’as pas retrouvé ce diamant là. Celui de ta vraie résilience. Pas celle qui impressionne les autres, mais celle qui te fait dire : "J’ai pas fini. Et je vais y revenir. À ma manière."
Dans ces moments-là, y’a une seule chose qui peut te ramener :
Ton POURQUOI.
Pas celui que tu dis aux autres.
Celui qui te fait vibrer même quand t’as les genoux à terre.
✨ Celui qui te rappelle POUR QUI / QUOI tu fais tout ça.
✨ Celui qui te donne des frissons rien qu’à l’imaginer abouti.
✨ Celui qui t’aide à tenir quand la motivation fout le camp.
Garde-le en face de toi. Réécris le si besoin. Visualise le. Incarne le.
Fais en une vision claire. Pas un souvenir flou.
Et si ton "pourquoi" est encore là… alors tu peux tout ajuster sans abandonner.
🔁 Allège ta routine
🔁 Revois ton rythme
🔁 Change de méthode
🔁 Remets du sens et du plaisir dans le processus
Mais ne lâche pas la vision.
Parce que le feu revient quand tu te reconnectes à ce qui compte vraiment.
Pas à la performance.
À ta raison profonde.
Conclusion : t’as le droit de changer de tactique, mais pas d’abandonner ton appel
Tu peux ralentir, souffler, pivoter, explorer. Mais ne déclare pas forfait juste parce que le feu a faibli. Prends le temps de souffler dessus. De retrouver ce qui t’anime. Et surtout… n’oublie jamais : t’es peut-être à une seule décision, un seul réajustement, de ton prochain niveau.
Ne pars pas avant d’avoir creusé assez profond.